- La stratégie de mean reversion
- Des schémas divergents
Cher lecteur,
Les banques ayant fait faillite, cette stratégie a rapporté 35 %.
Lorsque les marchés sont volatils, les investisseurs qui achètent et conservent leurs titres en subissent les conséquences…
Dès qu’ils prennent position sur une tendance, le marché boursier se retourne et les mord à pleines dents.
C’est la raison pour laquelle j’ai diffusé l’idée d’utiliser plutôt une stratégie de trading de retour à la normale (mean reversion).
Les actions ont tendance à revenir à leur moyenne à long terme – ou moyenne – après avoir connu des mouvements spectaculaires.
Je cherche donc des actions qui ont dépassé la moyenne dans un sens ou dans l’autre… et j’en tire profit lorsqu’elles reviennent vers leur moyenne.
Je sais que cette idée est probablement nouvelle pour beaucoup de gens… en particulier pour ceux qui n’ont jamais fait de trading auparavant.
Aujourd’hui, je vais donc vous montrer comment j’ai utilisé cette stratégie pour tirer profit du SPDR Euro Stoxx 50 ETF (FEZ). Ce fonds suit l’évolution de 50 valeurs européennes de premier ordre.
Alors que les investisseurs « buy-and-hold » se faisaient avoir à cause de la crise bancaire au début du mois, j’ai offert à mes abonnés la possibilité de clôturer une opération de retour à la moyenne sur le FEZ pour un gain de 35 %.
En savoir plus sur le service de recherche spécialisé de la Lettre Palm Beach.
Des schémas divergents
Tout est dans le graphique suivant. Il est un peu plus complexe que le graphique habituel.
Mais ne vous inquiétez pas. Je vais vous expliquer les différents éléments.
Comme vous pouvez le voir, le FEZ a commencé à se redresser en octobre dernier.
Mais ce n’était pas à sens unique…
Le FEZ a atteint des sommets plus élevés en novembre et en décembre (ligne orange supérieure en « A »).
Mais l’indicateur de force relative (« RSI ») – la ligne orange inférieure en « A » – a montré que la dynamique d’achat avait atteint un plateau en zone de surachat (ligne grise supérieure en pointillés).
Lorsque la dynamique d’achat s’essouffle de la sorte, on peut s’attendre à ce que la reprise s’essouffle. C’est exactement ce qui s’est produit.
Au début de cette année, ce schéma s’est répété. Le FEZ et le RSI ont à nouveau divergé (lignes orange en « B »).
Le FEZ a atteint un sommet le 2 février, puis a progressivement baissé alors que l’indice RSI était orienté à la baisse.
Le FEZ avait déjà progressé de près de 50 % entre son plus bas d’octobre et son plus haut de février. Et nos signaux semblaient baissiers.
Le 24 février, j’ai donc effectué une opération baissière à l’aide d’une option de vente. Il s’agit de paris latéraux qui se révèlent payants lorsque les actions chutent.
Cette position s’est d’abord retournée contre nous. Le FEZ a connu une contre-performance au cours des jours suivants.
Puis, lorsque l’on a appris que le géant suisse de la banque d’investissement Credit Suisse était en difficulté, le FEZ s’est effondré. Cela a provoqué une vague de peur sur les marchés.
Les obligations du Credit Suisse se négociaient à des niveaux de détresse et les swaps de défaut de crédit dans le secteur bancaire ont grimpé en flèche.
Cela a ouvert la perspective que la Banque centrale européenne (« BCE ») intervienne pour renflouer le Crédit Suisse… un peu comme la Fed a géré les retombées de la Silicon Valley Bank.
J’ai donc décidé de bloquer une partie de mes profits en vendant la moitié de ma position le 15 mars pour un gain de 42,1 %.
Bien que ce soit la Banque nationale suisse, et non la BCE, qui ait géré le sauvetage, cette décision s’est avérée judicieuse…
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, le FEZ s’est redressé le lendemain.
La moitié restante de cette position affichait encore des bénéfices. Et je ne voulais pas remettre une partie de nos profits restants à ce moment-là.
J’ai donc liquidé le reste de ma position le 17 mars pour un gain de 27,7 %.
Les lecteurs qui avaient suivi mon opération ont donc réalisé un gain mixte de 35 % en trois semaines.
Comme je ne cesse de le répéter, en choisissant le bon titre et la bonne stratégie, les traders peuvent gagner de l’argent… quelle que soit la direction que prend le marché.
En savoir plus sur le service de recherche spécialisé de la Lettre Palm Beach.
Cordialement,
Larry Benedict
P.S. La volatilité ne doit pas nuire à votre patrimoine. L’un de mes plus grands avantages en tant que trader est de pouvoir tirer profit des fluctuations à court terme du marché, à la hausse comme à la baisse. Et plus les fluctuations sont importantes, plus les bénéfices sont élevés.
Les marchés agités d’aujourd’hui sont donc le paradis des traders. En fait, l’une de mes stratégies de trading préférées implique ce que j’appelle les « Lightning Trades ».
Ces opérations vous permettent de tirer parti de la volatilité à court terme des marchés… en une seule journée. Depuis le début de l’année, mes « Lightning Trades » ont permis de réaliser des gains de 100 % ou plus en une journée 91 fois.